[RP Pré-Extrémistedhil II] Doungar téléphone Maison

Il voyait enfin à l’horizon l’ombre de la demeure qu’il aimait temps : Amon-Khazad…
Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il s’était fait poutrer comme un mal propre d’Extremistedhil II par pas moins de 6 seigneurs nains qu’ils respectaient tant. Il faut dire qu’il passait plus de temps à nettoyer sa petite tente qu’à se préparer lui et ses troupes aux rudes combats qui allaient se dérouler.
Il ne savait pas quel sentiment il ressentait. Certes, il y avait de la haine contre ses lâches qui l’ont attaqué tous en même temps mais il y avait également un sentiment d’honneur… Les nains avaient certainement eu peur de lui et avaient donc décider le l’éliminer en premier. Enfin, c’est ce qu’il croyait.
Depuis, il avait du retourner seul vers la cité des nains. Ses troupes complètement décimées, il avait donc dû se débrouiller tout seul pour rentrer.

Il avait d’abord tenté la magie de téléportation dont Rax avait fait usage. Malheureusement, il n’était pas très doué et lorsqu’il avait eu fini de lancer son incantation, il avait pris feu et perdu quelques cheveux avant de plonger dans l’eau pour « s’éteindre ».
Il avait ensuite repéré un griffon attaché à un vieux palmier. Mais la sale bête avait refusé de s’envoler et s’était contenté de picorer sa pauvre tête et de lui labourer le dos avec ses griffes. Il avait fini par s’enfuir en pleurant comme une elfe…
Il avait ensuite tenté de voler l’immense navire de Guerre d’Ebenezer. Mais celui-ci était escorté par des dizaines de nains férocement armés et il avait préféré renoncer.
Il restait bien la galère de Baramir mais elle était remplie de cadavres moisis d’elfes et manœuvrer seul une galère de 50 rames n’était pas vraiment simple.
Enfin, résigné, il était parti à la nage. Il était plutôt bon nageur d’ailleurs mais c’était sans compté les requins, pieuvres géantes, serpent de mer et même les dauphins qui l’avaient tous attaquer comme un morceau de poisson pané.

Bref, quand il avait atteint le continent, il était bien mal en point : brûlé, picoré, labouré, fatigué et tout abîmé. Heureusement, l’espoir de revoir un jour le berceau de son esclavage lui redonner un peu de courage. Après plusieurs semaines de marche à travers le désert à manger des lézards et des araignées, Doungar était donc enfin arrivé devant Amon-Khazad.
Il pressa le pas pour arriver devant les gardes de la Grande Porte :
- Maîtres, Maîtres, Maîtres ! Me revoilà !
Les 2 nains se regardèrent l’air surpris et lancèrent :
- Dégage de là, sale orc pourri !
- M’enfin, mes maîtres, c’est moi ! Doungar !
Les gardiens ne paraissaient toujours pas le remettre et s’apprêter déjà à planter leurs lances dans sa tête.
-Vous savez bien ! L’esclave à tout faire ! Celui qui nettoie toujours partout et passe son temps avec un chiffon ! D! O! U! N! G! A! R! Doungar !....C’est moi ! cria t’il terrorisé en se tirant les traits avec les mains de part et d’autre du visage.
-Doungar ! répondirent les 2 nains d’une même voix. Pourquoi tu l’a pas dit plus tôt…Allez dépêche toi ! Ya plein de boulot qui t’attend !
- Ah…bon d’accord répondit il tristement, espérant un câlin de leur part. Bon ben j’y vais alors.
- Ouai et grouille toi !
Doungar avança donc avant d’être interpellé :
- Au fait ! lança un des 2 gardiens.
- Oui ?! demanda t’il joyeusement.
- T’as pas ramené d’naines ! Bon à rien !!!
Voyant l’air furieux des nains, Doungar ne demanda pas son reste et courut dans les profondeurs de la cité. A bout de souffle au bout de quelques mètres, il soupira :
« Enfin de retour à la maison… »