[RP] Départ de la CEN !

Par Baramir :

Je venais de rentrer de mes petites vacances d'Extremistedhil. Même si je n'avais jamais vraiment était très bon pour défendre mon royaume sur ces terres, en temps de paix, on pouvait y trouver l'endroit rêver pour les vacances. Combien de temps cela fait-il que je me bats pour la Confrérie ? 400 lunes... Vous rendez vous compte ? 400 Lunes à tuer de l'elfe et à clamer haut et fort que nous sommes les meilleurs, ce qui est vrai.

Cela faisait déjà de nombreuses lunes que les Vénérables Dixi de Tormen et Urgosh avaient quitter la Confrérie. Ils avaient légué leurs armes, les Armes de Khazad, à Voldaïn et Baruk-Khazad lors de leur départ. Puis plus rien... La Confrérie tombait peu à peu dans l'oubli, seuls quelques membres continuaient le combat. Puis furent nommer les Intendants de Khazad : Ebenezer et Charon. Mais l'histoire se répétait. Encore une fois la Confrérie allait tomber dans l'oubli. Mais moi, Baramir d'Eckmöl, ne laisserait pas ma Confrérie sombrer sans réagir. Je me démenais pour remettre sur pied ce qui fut l'ordre le plus puissant de Daifen. Je faisait tout mon possible mais le résultat n'était qu'une pâle copie de ce qu'avait été la Confrérie.

Je me demandais bien pourquoi est-ce que tous ces souvenirs, toutes ces pensées revenaient me hanter. C'était peut-être le fait d'être retourné sur les terres de mes premières armes avec mes frères d'armes ? Peut-être mais il devait y avoir autre chose. Autre chose que je ne comprenais pas encore. Une chose en moi était en train de changer, et je ne savais pas encore ce que cela pouvait être. Mais je n'allais pas tarder à le découvrir.

La première chose que je fis en rentrant de ces vacances, chose que toute personne sensée et encore plus un nain ferait, c'était d'aller boire quelques chopinettes, ou plutôt quelques tonnelets de bière en taverne pour estomper la soif du voyage. En rentrant, je vis beaucoup de monde avec des journaux. Je n'y prêtais pas attention jusqu'à ce que quelqu'un me montre un article parut dans « Vois ça! » disant que moi, Baramir, actuel intendant de Khazad, flirtait avec une jeune elfette, plutôt jolie d'ailleurs, pendant ses vacances. Bien sûr, il s'agissait d'une photo montage, mais cela ne m'atteignait pas plus que ça. Plus que ça, je ne trouvais pas cela inconcevable. Pourtant, un extrémiste avec une elfette, c'était totalement impossible. Après tout, on n'était pas des violeurs comme les commandeurs.
C'est là que j'ai compris ce qui se passait, les changements qui étaient en train de se produire en moi. Je crois que j'ai perdu la foi en mes convictions. Je ne suis plus aussi extrémiste que je l'était avant. Je ne suis plus aussi fier de ma race que je l'étais lorsque je suis rentré dans la Confrérie. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais il fallait que je fasse quelque chose. En attendant de voir ce que je pouvais faire, il fallait que je trouve une solution contre la déchéance de la Confrérie.

J'y ai beaucoup réfléchit et la seul solution que je voyais était de faire confiance aux seuls Vénérables Anciens qui puissent vraiment faire quelque chose, les deux fondateurs de la Confrérie. Je pris donc une plume pour écrire quelques mots hâtifs et tremblants.

« Bonsoir à vous. Je suis désolé de vous écrire. Je sais que nous ne nous voyons plus beaucoup depuis que vous avez quitté la Confrérie. Beaucoup de choses ont été faites et ont été dîtes. Je ne peux plus assurer l'intendance de Khazad. Je vous expliquerais ça plus en détails si nous pouvions nous voir et en discuter.
Je suis vraiment désolé.
Veuillez accepter tous mes respects. »