‘ Après avoir trouvé le message de Dixi indiquant une arrivée massive de Naine en chaleur sur le continent connu sous le nom d’Endhil2 ’
Movézeuil sortit d’Amon-Khazad , le joyau de l’Est, en courant, sauta sur son mulet déjà harnaché, une belle bête intelligente, et prit la route pour Endhil2. Lorsqu’une pensée, dans un élan d’intelligence, le traversa : ‘Je n’ai pas de bateau’. Malheureusement, il ne voyait pas comment se rendre sur cette île sans embarcation. Une autre idée lui vint : ‘ Pourquoi ne pas monter comme passager clandestin sur le bateau d’Ebenezer ’, qui précisons-le était magnifique, les voiles cousues tout en or ..., mais tout bien réfléchi, ce n’était peut-être pas un très bon plan, le Vénérable Ancien, des Naines en jeu, était bien capable de le jeter par-dessus bord. C’est alors qu’il se souvint de la fantastique monture que possédait un vieil ami, non loin de là ...
C’est ainsi que le Nain se mit en route vers un petit village au nord de Khazad, chevauchant à grande vitesse cela ne lui prit que très peu de temps. Une fois arrivé, il attacha son cheval à la première écurie venue et se rendit, d’un sprint digne d’une fuite d’Elfe, devant la maison de Morl’hok. Il saisit le marteau de la porte toqua puis entra. La maison était composée de deux pièces, dans la première se trouvait une vieille chaudière, une grande table au centre, quelques chaises et des trophées de pèches à l’Elfe accrochés sur les murs, la deuxième quant à elle de plus petite dimension ne contenait qu’un lit en bois et une belle commode. Son ami, un Nain doté d’une belle barbe sombre était vêtit d’une tunique noire, assit devant son bureau, leva la tête, le vit et se précipita à sa rencontre.
« Comment vas-tu, vieux frère ? demanda-t-il.
- Très bien, et toi ? Toujours aussi robuste dis-moi ?
- Non, je me fais vieux, mais je manque à tout mes devoirs ! Tu veux une bière ?
- Avec plaisir ! Je suis un peu pressé, il me faudrait, si tu l’as toujours, ton griffon.
- Mais tu n’as jamais voulu voler ! dit-il surpris.
- Oui mais là, c’est un cas de force majeur.
- Entendu, lorsque nous aurons bu cette bière, je l’apporterai.
- Merci, et le temps que tu le prépares, j’irai voir un barbier. »
Une fois sa boisson avalée, Movézeuil se mit en quête, à travers le petit village, d’un tailleur de barbe. Ses recherches ne furent pas longues et au détour d’une ruelle, il vit une enseigne, indiquant Barbier, en langue Naine évidement, cliquetant au vent au-dessus d’une belle maison. Il entra et dit qu’il fallait que l’on lui coupe la barbe. Un Nain s’approcha, et indiquant un siège, lui demanda ce qu’il voulait. L’Extrémiste s’assit et lui fit savoir qu’il désirait un dégradé sur les côtés, de fines tresses au centre et une petite coloration noire, faite à l’encre de poulpe, du côté gauche. Le barbier travailla vite et bien, Movézeuil le paya puis sortit songeant qu’à présent les autres Nains n’avaient plus aucune chance auprès des Naines.
Il retourna chez son ami. Celui-ci avait terminé, devant lui se trouvait un Griffon aussi fier qu’impressionnant, le Nain remercia son ami, lui dit adieu, terrorisé enfourcha l’animal et, par la voie des airs, prit avec sa fabuleuse monture le chemin d’Endhil2, où l’attendaient des Naines chaudes comme la braise !